Parce que l'égalité ne coule pas de source !

Pour que l'égalité devienne réalité, il faut une lutte intense, de la persévérance, du militantisme, de la force et du courage et une action politique habile. Depuis sa création, le PS a inclu la question de l'égalité dans son programme et a été un parti pionnier, comme dans de nombreux autres domaines.

Si le droit de vote des femmes au niveau national a finalement été introduit en 1971, c’est en premier lieu grâce à des femmes telles que la militante pour la grève nationale, et camarade, Rosa Bloch Bollag, la neuchâteloise Hélène Dubied-Chollet, qui fut la première femme élue à un parlement communal en 1960, l'avocate et socialiste Marie Boehlen, la conseillère municipale et conseillère aux États, Emilie Lieberherr. Pendant des décennies, ces femmes, avec d’autres femmes et hommes solidaires, ont travaillé sans relâche à la réalisation de cet objectif.

Grâce à l'ancienne conseillère fédérale socialiste, Ruth Dreifuss, le travail non rémunéré, principalement effectué par des femmes, est désormais reconnu comme un travail, au moins par l'AVS. Grâce à Anne Marie Rey et Barbara Haering des Femmes* socialistes suisses, nous avons maintenant une réglementation sur le délai pour un avortement légal. Grâce aux compétences politiques de Jacqueline Fehr, nous disposons d'une assurance-maternité et d'une loi sur le financement des crèches. Et c'est grâce à Simonetta Sommaruga que nous avons fait un petit pas en avant en septembre dernier en matière d'égalité salariale.

Ces exemples en sont la preuve : pour réaliser l’égalité, il faut un PS fort, et cela vaut aussi pour les années à venir.für Gleichstellung braucht es eine starke SP, auch in Zukunft.

Le PS s’engage pour obtenir enfin :

• L'égalité salariale – les hommes et les femmes devraient gagner le même salaire pour un travail égal.
• La possibilité de concilier vies familiale et professionnelle – pour que les deux parents puissent s'occuper de leurs enfants dès leur naissance, nous avons besoin d'un congé parental digne de ce nom. Nous avons également besoin d'un nombre suffisant de structures extrafamiliales abordables et de bonne qualité pour les enfants et des conditions de travail acceptables pour le personnel.
• Le mariage pour toutes et tous – parce que l'amour ne connaît pas de genre !
• La réduction de la pauvreté pour les familles – nous avons besoin d'un meilleur soutien des parents seuls, et de prestations supplémentaires pour les familles.
• La reconnaissance du travail des proches aidants et du travail du care – il faut une bonification de l’avoir vieillesse et un congé pour le travail des proches aidant-e-s. Ce travail, qui est si important pour notre société, ne devrait pas entraîner des pertes de salaire et des écarts dans les rentes à la retraite.
• Une plus grande protection des victimes – nous voulons plus de centres de conseil et une meilleure indemnisation des victimes de violence, ainsi qu’une modernisation du droit pénal régissant les infractions d’ordre sexuel.